Spiritualité Chrétienne

Spiritualité Chrétienne

Bienheureuse Elie de Saint Clément

La Bienheureuse Elie de Saint Clément Fracasso

La Petite Thérèse Italienne

1901-1927

Fête le 29 mai

 

Theodora est la troisième fille de Giuseppe Fracasso, maître-peintre et décorateur de bâtiments et de Pascua Cianci. Elle naît le 17 janvier 1901 à Bari, capitale des Pouilles, en Italie. Elle est Baptisée par un oncle Prêtre et confirmée en 1903, selon une coutûme de l'époque, par l'Archevêque du Diocèse de Bari. La maman  a eu 9 enfants dont trois sont morts en bas âge. Les deux époux sont des modèles de vie chrétienne dans l'éducation de leurs enfants.

 

En 1905, la famille déménage, et dans le jardin de la nouvelle maison, la petite, âgée de 4 ou 5 ans, à la vision d'une belle Dame qui se promène entre des lys. La Dame cueille un petit lys et le serre contre son Coeur. Théodora en parle à sa maman qui lui explique: "Tu as vu Marie, la Mère du Ciel". A partir de ce jour là, Théodora prend la décision de devenir monaile.

 

On la place dans un jardin d'enfants tenu par des religieuses Dominicaines. Là, elle fait une sérieuse préparation à la première Communion, prévue pour le 8 mai 1911. La veille, elle rêve de la Servante de Dieu Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui sera canonisée en 1925, et qui avait fait aussi sa première Communion un 8 mai. Thérèse lui prédit: "Tu seras moniale comme moi". Et elle l'appelle par ce qui deviendra son nom: "Soeur Elia". Elle lui annonce que comme la sienne, sa vie sera très courte. Dorénavant, Théodora appelle Thérèse "Ma très chère amie du Ciel".

 

Dans son école, Théodora fréquente aussi un atelier de broderie et de couture. Elle fait partie d'une association pieuse dédiée à la Bienheureuse Imelda Lambertini (Enfant Dominicaine surnommée "la Fleur de l'Eucharistie", morte en 1333, à l'âge de 13 ans); puis elle adhère à la Milice Angélique de Saint Thomas d'Aquin. Théodora réunit ses compagnes dans sa petite chambre, pour prier, chanter, lire l'Evangile et la vie des Saints, notemment "L'Histoire d'une âme" de la petite Thérèse.

 

Avec une précocité surprenante, elle fait preuve d'un zèle apostolique qui se traduit envers les ouvriers de l'atelier dirigé par son père, qu'elle assiste lorsqu'ils sont malades, confectionnant des petits présents pour les nouveaux-nés, donnant des leçons de catéchisme. Ce comportement et sa bonne inffluence sur les autres enfants attirent l'attention d'une de ses maîtresses, et son confesseur l'oriente vers le Tiers-Ordre Dominicain, où elle est admise comme novice le 20 avril 1914 et elle fait profession le 14 mai 1915, avec dispense d'âge. Les malheurs de ce temps de guerre (1914-1918), sont pour elle l'occasion d'intensifier son apostolat. En 1917, un nouveau confesseur et directeur de conscience l'oriente vers le Carmel.

 

En 1918, elle fait une première visite au Carmel Saint Joseph de Bari, et, pendant l'année 1919, elle se prépare avec ardeur à y entrer, ce qui se réalise le 8 avril 1920. Le 24 novembre de la même année, elle prend l'habit et reçoit le nom de Soeur Elie de Saint Clément. S'ensuivent les premiers voeux le 4 décembre 1921 et les voeux solennels le 11 février 1925. Dès le début, sa vie religieuse a été difficile, mais l'épreuve la plus dure a suivi sa nomination comme formatrice au métier à tisser du pensionnat attenant au Carmel.

 

Elle est compréhensive et pleine de bonté pour les jeunes filles dont elle s'occupe, mais la Soeur directrice est pour la méthode autoritaire et voit d'un très mauvais oeil  la méthode de Soeur Elie; au bout de deux ans, elle finit par la faire écarter. La Soeur désormais, passe la plus grande partie de son temps en cellule, a effectuer des travaux decouture. Heureusement la Mère Prieure du Carmel lui garde sa confiance et elle reçoit aussi un grand réconfort du Procureur Général des Carmes, le Père Helie, avec lequel elle entretient une correspondance. Elle écrivit un jour: "Je compris que pour conduire les âmes à Dieu, il n'était pas nécessaire d'accomplir de grandes oeuvres, plus encore, c'était même l'immolation de toute ma personne que me demandait le Bon Dieu..."

 

En janvier 1927, elle a une forte grippe qui la laisse très affaiblie, avecdes maux de tête pour lesquels elle ne prend pas de calmants. Elle avait prédit: "Je mourrai un jour de fête". Effectivement, le 21 décembre de la même année son état s'aggrave, et, la veille de Noël, le médecin diagnostique une méningite, mais ne juge pas la situation alarmante. Pourtant, le lendemain, jour de Noël, Soeur Elie de Saint Clément s'éteint à midi. Ses funérailles sont célébrées le jour suivant par l'Archevêque de Bari. Soeur Elie de Saint Clément à souvent été appelée "La petite Sainte Thérèse d'Italie". Elle a été béatifiée le 18 mars 2006, à Bari, par Benoît XVI.

 

Texte recopié sur le site: www.abbaye-saint-benoit.ch

 



06/06/2007
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