Spiritualité Chrétienne

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Saint Malc de Maronie

 Saint Malc de Maronie

Fête le 21 octobre


Le petit bourg de Marone, situé à trente mille environ à l'est d'Antioche, après avoir plusieurs fois changé de maîtres, passa enfin entre les mains de l'évêque Evagrius, mon parent, qui me raconta cette histoire en un temps où j'étais fort jeune. Il y avait un vieillard nommé Malc, nom syriaque, qui signifie roi. Il était Syrien, parlait fort bien cette langue et je croyais qu'il était originaire de ce bourg; une bonne femme, cassée de vieillesse et tout près de mourir demeurait avec lui. Ils vivaient tous deux dans une telle piété et étaient si assidus à l'Église qu'on les aurait pris pour Zacharie et Elisabeth, si ce n'était que saint Jean ne paraissait point au milieu d'eux. Comme je demandais aux autres habitants si le lien qui les unissait était le mariage,ou la parenté, ou la dévotion, tous me répondirent d'une commune voix que c'étaient des personnes saintes et très agréables à Dieu et me contèrent sur eux certaines choses si merveilleuses, que poussé du désir d'en apprendre davantage, j'allai trouver ce saint personnage et comme je lui demandais si je devais ajouter foi à ce que l'on m'avait rapporté, voici ce que j'appris de lui.


Mon fils, me dit-il, mon père et ma mère qui vivaient d'un petit champ qu'ils cultivaient dans le territoire de Nisibe n'ayant point d'autres enfants que moi, voulurent me contraindre à me marier. Je leur répondis que j'aimais beaucoup mieux être moine, sur quoi, mon père fit tant par ses menaces, et ma mère par ses flatteries, pour me faire perdre ma virginité que je fus contraint de m'enfuir de leur maison. Et comme je ne pouvais aller vers l'orient à cause du voisinage de la Perse et que tous les passages étaient gardés par les troupes romaines, je pris la route de l'occident, emportant quelques provisions avec moi pour me garantir seulement du besoin. J'arrivai enfin au désert de Calcide et là, ayant trouvé des moines, je me mis sous leur conduite et comme eux, je gagnais ma vie par le travail de mes mains et domptais par les jeûnes les aiguillons de la chair.


Après plusieurs années, il me vint à l'esprit de retourner en mon pays afin de consoler ma mère dans son veuvage durant le reste de sa vie, car j'avais appris la mort de mon père et j'avais l'intention, lorsque Dieu aurait disposé d'elle de vendre le peu d'héritages que j'avais pour en donner une partie aux pauvres, en employer une autre partie à bâtir un monastère et (ce que je ne saurais confesser sans rougir de honte de mon infidélité) et conserver le reste pour m'entretenir et pour vivre.


Quand je dis cela à mon abba, il me répondit en s'écriant que c'était une tentation du diable, et une ruse dont cet ennemi des hommes se servait pour me tromper en alléguant une chose qui, en elle-même, n'était pas mauvaise, mais qu'en réalité, c'était retourner comme un chien à son vomissement et que plusieurs moines avaient été surpris de la sorte, le démon ne se montrant jamais à découvert. Sur quoi, il me cita plusieurs passages de l'Écriture sainte et entre autres, celui d'Adam et Eve qu'il trompa en leur faisant concevoir l'espérance de se rendre semblable à Dieu. Ne pouvant me persuader, il se jeta à mes genoux et me conjura de ne point vouloir me perdre moi-même et de ne point regarder derrière moi après avoir mis la main à la charrue. Misérable que je suis, je remportai par mon opiniâtreté une malheureuse victoire, m'imaginant qu'il ne recherchait pas tant mon intérêt que sa consolation. Il m'accompagna au départ du monastère comme s'il m'avait porté en terre et en me disant adieu, il me dit : "je vous regarde mon fils comme perdu. Ne m'alléguez point de raisons, une brebis ne saurait quitter le troupeau sans risquer, à toute heure, d'être dévorée par les loups".


En allant de Beroé à Edesse, il y a, le long de la grande route, un désert que parcourent les Sarrasins. La crainte qu'ils inspirent fait que tous les voyageurs se rassemblent là pour se faire escorte et éviter ainsi le péril qui les menace. Nous nous trouvions donc en caravane de soixante-dix personnes environ, hommes, femmes, vieillards, jeunes gens et enfants, lorsque soudain des Arabes montés sur des chameaux vinrent se jeter sur nous. Ils avaient de longs cheveux tressés, le corps à deminu, de grands manteaux, des carquois qui leur pendaient derrière le dos, des javelots, et à la main, des arcs. Ils ne venaient pas pour combattre, mais seulement pour piller. Nous fûmes en quelques instants enlevés, dispersés, et emmenés de divers côtés, et moi, avec ma belle prétention de rentrer dans mon bien quand je serais en mon pays, me repentant trop tard du mauvais parti que j'avais pris, je tombai, avec la femme d'un de nos compagnons, sous la puissance d'un même maître. Nous fûmes menés, ou, pour mieux dire, nous fûmes transportés comme des bagages sur des chameaux, où nous étions plutôt attachés qu'assis et dans une crainte continuelle de tomber et de périr dans ce vaste désert. Nous avions pour nourriture de la chair à demi-crue, et pour breuvage le lait des chameaux. Enfin, après avoir passé une grande rivière, nous arrivâmes dans le désert le plus reculé de tous, où nous reçûmes l'ordre, selon la coutume de cette nation, d'adorer la femme et les enfants de notre maître; nous nous prosternâmes devant eux. Ainsi, me trouvant comme en prison et ayant changé d'habits, c'est-à-dire étant réduit à aller tout nu, j'appris à vivre de cette nouvelle façon et il est vrai que les chaleurs excessives de ce climat ne permettent de couvrir aucune partie du corps à part celles qu'il serait honteux de ne point cacher. On me confia un troupeau de brebis et en comparaison de mes autres maux, cette occupation me consolait lorsque je songeais que grâce à elle, je voyais plus rarement mes maîtres et les autres esclaves. Je me consolais aussi en pensant que j'avais en cela le même sort que Jacob et Moïse, qui ont été autrefois pasteurs de brebis dans le désert. Je vivais de lait et de fromage; je priais souvent, je chantais des psaumes que j'avais appris dans le monastère; ma captivité me donnait de la joie et je rendais grâce à Dieu de son juste jugement qui me faisait trouver dans le désert la solitude que j'aurais perdue en mon pays.


Ô qu'il est bien vrai qu'on n'est jamais à l'abri d'un ennemi aussi puissant qu'est le démon ! Combien de pièges il nous tend et de combien de manières il nous attaque ! La haine qu'il porte aux hommes fit qu'il me découvrit dans cette solitude où je pensai être si bien caché. Mon maître voyant son troupeau multiplier entre mes mains, et ne trouvant rien à redire à ma fidélité voulut me récompenser afin d'augmenter encore mon affection à son service. Il eut l'idée de me donner pour femme celle dont j'ai parlé et qui avait été prise en même temps que moi. Et comme je refusais de l'accepter et lui disait qu'étant chrétien, il ne m'était pas permis d'épouser le femme d'un homme vivant (car son mari fait esclave en même temps que nous avait été emmené par un autre maître) cet homme qui me témoignait auparavant tant de douceur devint soudain furieux, tira son épée, marcha sur moi et si je ne m'étais hâté de prendre cette femme par le bras, il m'aurait tué à l'instant même.


La nuit vint plus tôt que je ne voulais, et plus obscure que de coutume; je menai ma nouvelle épouse dans une caverne à demi-sauvage et la tristesse seule présidait à nos noces, car nous avions horreur l'un de l'autre, sans pourtant l'avouer néanmoins. Ce fut alors que je sentis véritablement le malheur de ma captivité, et me jetant contre terre, je commençai à regretter cette pureté d'un moine que j'allais perdre. Misérable que je suis, me disais-je en moi-même, étais-je donc réservé à cette affliction et mes péchés m'ont-ils réduit à un tel malheur, que mes cheveux commençant déjà à blanchir je devienne, de vierge que je suis, le mari de cette femme ? Que me sert d'avoir abandonné pour l'amour de Dieu mes parents, mon pays et mon bien si je me trouve maintenant dans un état pour lequel j'ai eu une telle répugnance, que plutôt que d'y entrer j'ai abandonné tous ces biens ? Ce qui me met dans cette terrible situation, c'est sans doute le désir que j'ai eu de retourner en mon pays. Que ferons-nous, mon âme ? Succomberons-nous dans ce combat, ou remporterons-nous la victoire ? Attendrons-nous que la main de Dieu s'appesantisse sur nous pour nous châtier ou ne faut-il pas mieux mourir que de consommer cet épouvantable péché ? Ayant achevé ces paroles, je tirai mon épée, qui luisait dans ces ténèbres et en tournant la pointe contre ma poitrine : "Adieu, femme infortunée, m'écriai-je, tu m'auras plutôt pour martyr que pour époux." A ces mots elle se jeta à mes pieds et me dit : "Je te supplie par Jésus Christ et par ce malheur où nous nous trouvons maintenant de ne pas mourir en me laissant seule; mais si tu es décidé à mourir, commence à me tuer avec ton épée afin que nous soyons unis dans la mort plutôt que dans le péché. La servitude m'a si bien fait aimer la chasteté que même si mon mari revenait, je le supplierais de permettre que nous vivions fraternellement; Pourquoi veux-tu donc mourir d'être mon mari, puisque moi-même je mourrais de la honte d'avoir été ta femme ? Mais si tu veux, prends-moi plutôt pour compagne de ta pudeur et préfère l'union de nos âmes à celle de nos corps. Nos maîtres croiront que tu es mon mari, mais que Jésus-Christ sache que tu n'es que mon frère et il nous sera facile de les persuader que nous sommes mariés quand ils verront que nous nous aimons parfaitement." J'avoue que ces paroles me laissèrent tout étonné et admirant la vertu de cette femme, je l'aimai encore davantage que si elle avait été la mienne. Je ne l'ai pourtant jamais vue nue, ni jamais touchée, craignant de perdre par l'artifice d'une amitié innocente ce que nous avions conservé dans le combat. Plusieurs jours se passèrent dans cette sorte de mariage qui nous rendit plus agréables à nos maîtres, lesquels ne soupçonnaient nullement que nous avions l'intention de nous enfuir, et en berger fidèle que j'étais, je passais quelquefois un mois tout entier dans le désert avec mon troupeau.


Longtemps après, comme j'étais un jour, seul dans le désert et ne voyais rien que le ciel et la terre, je commençai à repasser plusieurs choses dans ma mémoire. Je me souvins entre autres des années que j'avais passées avec les moines et surtout, je me représentais le visage de ce saint homme qui m'avait servi de père, qui m'avait instruit et m'avait gardé auprès de lui avec tant de soin et qui avait si fort regretté ma perte. Comme j'étais plongé dans ces pensées, j'aperçus un petit sentier tout plein de fourmis  : les unes portaient des fardeaux plus grands qu'elles, les autres traînaient avec leur bouche comme avec des tenailles, des graines d'herbe et les autres puisaient de la terre dans leur fourmilière pour boucher par des digues des conduits qui y amenaient l'eau; d'autres, songeant à l'hiver qui devait venir, coupaient le germe des grains qu'elles avaient amassés de peur que l'humidité de la terre ne fît pousser du blé dans leurs greniers; d'autres portaient les corps morts de leurs compagnes, mais ce que j'admirais le plus dans leur foule, c'est que celles qui sortaient n'embarassaient point celles qui entraient et au contraire si elles en voyaient quelques-unes qui trébuchaient sous le poids de leur charge, elles les soulageaient en prêtant leur épaule au fardeau qui les accablait. Ce spectacle me fut fort agréable et me fit ressouvenir de Salomon qui nous cite en exemple la prudence des fourmis et nous excite ainsi à sortir de la paresse qui tient nos âmes engourdies; dès lors, je commençai à m'ennuyer de ma captivité, je souhaitais revoir les cellules du monastère et avoir part à l'activité de ces fourmis saintes qui travaillent pour le bien commun.


Comme je revenais au lieu où je couchais, ma femme vint au-devant de moi. Je ne pus cacher sur mon visage la tristesse que j'avais dans le coeur. Elle me demanda pourquoi j'étais si abattu; je lui en dis la cause. Elle m'exhorta à la fuite et me supplia d'accepter qu'elle me tînt compagnie. Je lui demandai le secret, elle me le promit et nous entretenant souvent de notre projet, nous étions partagés entre l'espérance et la crainte.


J'avais, dans mon troupeau, deux boucs d'une merveilleuse grandeur; je les tuai pour me servir de leurs peaux et de leur chair pour nous nourrir en chemin. Aussitôt que la nuit s'approcha, nos maîtres pensant que nous étions couchés ensemble, nous nous mîmes en chemin, portant ces peaux de boucs et une partie de leur chair. Arrivés au fleuve qui est à dix milles de là, nous enflâmes ces peaux, montâmes dessus et nous laissâmes aller au fil de l'eau. Nous avions soin seulement de remuer un peu les pieds pour nous en servir comme d'avirons, afin que le courant nous déportât vers le bas et nous fit aborder de l'autre côté du rivage beaucoup plus loin que le lieu d'où nous étions partis; de cette façon, ceux qui voudraient nous suivre perdraient notre piste.


Une partie de la chair que nous portions fut trempée et l'autre tomba à l'eau de sorte qu'il nous en restât à peine pour trois jours. Nous bûmes au delà de notre soif pour nous préparer à celle que nous devions supporter; nous courions plutôt que nous ne marchions, regardant toujours derrière nous et nous faisions notre trajet surtout de nuit par crainte des Sarrasins qui parcouraient constamment ce désert et aussi à cause de l'ardeur excessive du soleil.


Le troisième jour (je tremble encore en vous rapportant ceci et tout le corps m'en frémit, bien que je sois en sûreté) nous entrevîmes de fort loin deux hommes montés sur des chameaux qui venaient vers nous à toute vitesse et comme notre esprit présage toujours notre malheur, nous crûmes que c'était notre maître; nous nous apprêtâmes à mourir et il nous sembla que le soleil était tout couvert de ténèbres. Dans cet effroi et comprenant que nous avions été trahis par les traces de nos pas, nous aperçûmes à droite une caverne très profonde. Craignant qu'il n'y eût à l'intérieur des bêtes venimeuses (car les vipères, les aspics , les scorpions et autres serpents cherchent d'ordinaire ces lieux-là pour éviter l'ardeur du soleil et trouver de l'ombre) nous entrâmes dans une sorte de niche, à gauche de l'entré, à demi-masquée, n'osant avancer davantage de peur de nous exposer à une morsure mortelle en voulant fuir la mort. "Si Dieu veut nous assister en ce péril, pensions-nous en nous-mêmes, nous sommes en sûreté; s'il nous abandonne à cause de nos péchés, nous trouverons ici un sépulcre. Mais dans que abattement et dans quelle frayeur croyez-vous que nous nous trouvâmes lorsque nous vîmes notre maître et l'un de ses esclaves arrêtés devant la caverne et nous ayant suivis à la piste se trouver au lieu même où nous croyions être cachés ? Ô combien la mort est plus rude à attendre qu'à souffrir ! La crainte fait encore maintenant bégayer ma langue et comme si mon maître criait encore, je n'ose pas même ouvrir la bouche. Il envoya l'esclave pour nous tirer de la caverne, et lui, cependant, tenait les chameaux, l'épée à la main pour nous tuer aussitôt que nous sortirions. L'esclave étant entré dépassa de trois ou quatre pas la cachette qui nous abritait; nous lui voyions le dos, mais lui ne nous voyait point (parce que les yeux ne peuvent distinguer aucun objet lorsqu'ils passent brusquement dans les ténèbres), et nous entendions les paroles qu'il criait à l'intérieur de la caverne : "Sortez, pendards, sortez, misérables, sortez, qu'on vous égorge ! qu'est-ce que vous attendez ? Sortez, votre maître vous appelle". Il parlait de la sorte lorsque nous vîmes soudain à travers l'obscurité venir une lionne; elle se jeta sur lui, l'étrangla et le traîna ainsi tout sanglant dans le plus profond de la caverne. Bon Dieu, quelles furent alors tout ensemble notre frayeur et notre joie ! Nous voyions périr notre ennemi sans que son maître le sût et en même temps, un nouveau danger aussi terrible que le premier nous menaçait. Cependant, notre maître voyant qu'il demeurait si longtemps, s'imagina que nous nous défendions tous les deux et que nous vendions chèrement notre vie et ne pouvant retenir sa colère, vint à la caverne, l'épée en main. Il commençait à peine avec des cris furieux à reprocher à son esclave sa lâcheté, lorsqu'il fut emporté de la même façon par la lionne avant même d'être arrivé au lieu où nous étions cachés.


Étant délivrés de la crainte que nous avions de lui, nous nous voyions exposés à toute heure à une mort semblable à la sienne si ce n'est que la fureur d'une lionne est moins à craindre que la colère d'un homme. Nous étions saisis de frayeur, et sans oser seulement remuer nous attendions l'instant de notre mort et notre seul espoir au milieu de tant de périls était dans la conscience que nous avions de notre chasteté qui nous servait comme de bouclier contre cette bête furieuse. Or, la lionne vit qu'elle avait été découverte et craignant qu'on ne lui dressât quelque piège dès le lendemain matin elle emporta dans sa gueule son lionceau et quitta la caverne. N'osant néanmoins nous fier à cela, nous ne partîmes pas tout de suite car nous nous imaginions toujours que nous allions la trouver à notre rencontre.


Ayant passé tout le jour dans cette appréhension, nous sortîmes le soir et trouvâmes les chameaux de notre maître (auxquels on donne dans ce pays le nom de dromadaires à cause de leur extrême vitesse) qui ruminaient. Nous montâmes dessus et après avoir repris un peu de force avec quelques grains nouveaux, nous traversâmes le désert et arrivâmes enfin le dixième jour au camp des Romains. Nous fûmes présentés au maître de camp, nous lui contâmes tout ce qui nous était arrivé. De là, on nous envoya auprès de Sabinien, gouverneur de Mésopotamie et nous vendîmes nos chameaux. Bien que mon abba dont j'ai parlé plus haut fût déjà mort pour aller jouir avec Dieu d'une meilleure vie, je retournai avec les moines qu'il avait laissés et confiai cette femme à quelques vierges très vertueuses; je l'aimais comme ma soeur et j'avais vécu pourtant avec elle avec plus de retenue que si elle avait été ma soeur.


Malc, étant déjà fort vieux, me contait ces choses; c'était alors dans ma jeunesse et je vous les conte, moi aussi, dans ma vieillesse. Que cette aventure soit pour les chastes un exemple célèbre de chasteté et j'exhorte les vierges à la conserver. Contez cette histoire à ceux qui viendront après vous, afin qu'ils sachent qu'au milieu même des épées, des déserts et des bêtes farouches, la chasteté n'est jamais captive, et qu'un véritable serviteur de Jésus Christ peut bien être tué, mais non pas vaincu.


Texte de Saint Jérôme

 



27/12/2008
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