Spiritualité Chrétienne

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Sainte Jeanne Beretta Molla

Sainte Jeanne Beretta Molla

Héroïque mère de famille

1922-1962

Fête le 28 avril

 

Giovanna (Jeanne) Beretta naît à Magenta (diocèse de Milan), dixième d’une famille très chrétienne de treize enfants dont cinq sont morts en bas âge. Durant les années de lycée et d’université, elle s’adonne avec sérieux aux études, mais en même temps elle s’engage dans un apostolat généreux au sein de l’Action catholique des jeunes et dans la Conférence de St-Vincent-de-Paul pour le service des personnes âgées et des pauvres. Docteur en médecine et en chirurgie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle retourne à l’université pour étudier la pédiatrie jusqu’en 1952, puis elle reprend son travail en marquant ses préférences pour les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres. En même temps, elle continue l’Action catholique en s’intéressant aux ‘plus jeunes’. Elle aime la nature où elle rencontre Dieu, spécialement la montagne avec le ski et l’alpinisme. Elle s’interroge sur le sens à donner à sa vie ; elle fait des retraites et songe à la vie religieuse (elle a deux frères prêtres et une sœur religieuse). Mais finalement elle comprend que sa vocation est le mariage. Elle se fiance avec l’ingénieur Pierre Molla. Temps de joie dont elle rend grâces à Dieu. Quelques jours avant leur mariage, elle écrit à son fiancé : « L’amour est le plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l’âme des hommes. » Elle se marie le 24 septembre 1955. Elle continue son métier de chirurgien-pédiatre et ses activités sportives tandis que trois enfants viennent enrichir leur foyer. « Je me souviens surtout – témoigne son mari – de sa complète confiance dans la Providence et de sa joie, pleine et parfaite, à la naissance de chaque enfant ». Mais lorsque s’annonce une quatrième naissance, en 1961, elle ne tarde pas à ressentir des douleurs anormales. Il s’agit d’un cancer. Sa vie est en danger et un avortement pourrait la sauver. Après quoi – précise le médecin – elle pourrait de nouveau avoir un enfant. Mais elle refuse catégoriquement cette proposition. La seule chose qu’elle demande à Dieu, c’est que l’enfant naisse normal. Quelques jours avant la naissance, elle insiste : « Si vous devez décider entre moi et l’enfant, n’hésitez pas, choisissez – et je l’exige – l’enfant. Sauvez-le. » Et c’est ainsi que vient au jour la petite Jeanne-Emmanuelle, saine et sauve. La mère survit quelques jours et l’on se prend à espérer, mais une hémorragie se déclare et sept jours après la naissance, elle meurt dans d’indicibles souffrances le 28 avril 1962. Les dernières paroles qu’elle répète sont : « Jésus, je t’aime. Jésus, je t’aime. » Elle a trente neuf ans. Sa fille deviendra à son tour médecin et militera dans le Mouvement pour la vie.

Le Père Rosica, aumônier des étudiants de Toronto (responsable des JMJ de 2002) leur a proposé le témoignage de plusieurs grands chrétiens, notamment de Gianna Beretta. Enthousiasme ! Ce qui l’a amené, de fil en aiguille, à créer un documentaire télévisé sur elle. Pour cela, il a interrogé la famille et des proches. Voici ce que lui a déclaré en souriant Piera Fontana, une amie de la sainte : « Il y a 50 ans, avant Gianna, comment était-il possible que seuls les religieux, les prêtres et les frères soient élevés à la gloire des autels? Gianna a été béatifiée. Elle représente toutes les mères. C’est cela qui me touche. Une mère y est finalement arrivé. » De son côté Jean-Paul II exprime ce désir dans sa lettre préparatoire au Jubilé, “Tertio millenio adveniente” : « D'une manière toute spéciale, on devra s'employer à reconnaître l'héroïcité des vertus d'hommes et de femmes qui ont réalisé leur vocation chrétienne dans le mariage: convaincus que les fruits de sainteté ne manquent pas non plus dans cet état, nous sentons le besoin de trouver les moyens les plus adaptés pour les mettre en évidence et les présenter à toute l'Église comme modèles et stimulants pour les autres époux chrétiens (n. 37). » Et dans sa lettre de conclusion de l’Année Sainte, il peut dire : « Je remercie le Seigneur, qui m’a permis de béatifier et de canoniser ces dernières années de nombreux chrétiens, et parmi eux beaucoup de laïcs qui se sont sanctifiés dans les conditions les plus ordinaires de la vie » (Novo millenio ineunte n°31).

 

Texte extrait du site www.abbaye-saint-benoit.ch

 

Galerie de photos de Sainte Jeanne,

cliquer sur le lien suivant:

http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/11/12/6862465.html

 




12/11/2007
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